Bayonne, de Saint-Esprit à Saint-Léon

Passant le pont Saint-Esprit, les pèlerins rejoignent la Cathédrale Sainte-Marie, sur les hauteurs du Grand Bayonne…

 

 

La Cathédrale Sainte Marie est de style gothique. Elle est inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Humanité par  l'UNESCO depuis 1998 au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle s’élève sur le site d’une cathédrale romane qui fut ravagée par un incendie en 1258. C’est entre la moitié du XIIIème siècle et le XVIème siècle qu’elle fut érigée par étape. La cathédrale fut dotée de flèches au XIXème siècle par une opération d’envergure menée par un disciple de Viollet Leduc, Boeswillwad, qui lui donna l’allure élancée que nous lui connaissons aujourd’hui. Elle possède une chapelle Saint Jacques, ainsi qu’un bourdon Saint Jacques.

Trois symboles gravés ornent ce bourdon :
1 – La porte : le portail sud de la cathédrale surmonté de la croix basque qui symbolise les aventures célestes et le passage possible entre le profane et le sacré.
2 – La cathédrale : la cité qui ceint la cathédrale et son cloître protégé par la coquille rappelle l’importance de la ville située sur les routes du pèlerinage de Compostelle par voie terrestre ou maritime.
3 – L’arbre de vie : symbole de l’ascension vers le ciel, de la vie en perpétuelle évolution et la nef bayonnaise identifiable à son fameux gouvernail.
Extrait du bon de souscription du Triptyque Le Bourdon Saint-Jacques, cathédrale de Bayonne, oeuvre enluminée de Michel Padrones et texte de Txomin Laxalt, publié par l’Association Calame Triptyque

 

   

Partant de la cathédrale de Bayonne le chemin de Saint-Jacques descend vers les bords de la Nive…

… et rejoint le chemin de halage à la hauteur des locaux de l’Aviron Bayonnais. Tout à côté se trouve la fontaine Saint-Léon. 

 

Saint-Léon

« Telle qu’elle se présente aujourd’hui, la fontaine Saint-Léon a été édifiée au XVIIème siècle, avec sa forme hexagonale, son dôme à pans coupés et couronné d’un campanile ajouré surmonté d’une croix. Une statue de Saint Léon, méconnaissable, est déposée au pied de la fontaine. À l’origine, elle se dressait au sommet du campanile.

Ce haut lieu de la légende du saint est cité dès le XIIIème siècle dans Le Livre d’Or. Le Livre des Établissements fait de « le fon de Sent Léon », l’un des endroits où se disait, en 1334, le cri public. »

Extrait de "Le culte de Saint-Léon", de Renée Mussot-Goulard et Pierre Hourmat, publié dans le Bulletin de la Société des Sciences Lettres et Arts de Bayonne, 1994